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Les aventures de Kori
(Auteur : Rico
Les deux ombres se faufilèrent à l’abri des arbres et s’arrêtèrent un instant, à l’écoute des moindres bruits suspects. Ils examinèrent la bâtisse que la lune éclairait faiblement. Il fallait le reconnaître : Kereb avait du goût !Modérateur : Berek)
Il existe une série télévisée underground qui ne circule que par des réseaux de connaissances : les aventures de Kori. Entre l'aventurier intrépide et le savant au grand coeur, il y a peu de chance que vous puissiez voir un jour la diffusion de ses exploits. Heureusement, nous sommes là et nous avons pu convaincre l'équipe de production, au vu de l'ambition énigmesque du site qui recoupe la trame de la série, de nous laisser vous diffuser quelques extraits de cette saga. Voici les moments clefs - relater tout l'épisode serait trop long et contraire au mouvement underground - des X épisodes la première saison. Parviendrez-vous à vous montrer digne de Kori ?
Kori se retourna vers son compagnon. Il était surpris de voir son ami Henri, le détective bien connu, être aussi alerte sur le terrain. Il connaissait, pour les avoir souvent mises à contribution, ses capacités de recherche, sa logique implacable et sa connaissance de la psychologie humaine. Et il appréciait par dessus tout à sa juste valeur le sens de la discrétion dont il faisait toujours preuve. Mais le voir là, dans son accoutrement de voleur qu’on eut dit tout droit sorti du stock d’un accessoiriste de séries Z, était vraiment étonnant : malgré son embonpoint croissant, Henri se glissait sans bruit à la suite de Kori, à tel point qu’au début de leur escapade nocturne, ce dernier n’avait pu s’empêcher de se retourner à plusieurs reprises pour vérifier que le détective le suivait toujours. - Tu crois qu’il est là ?, chuchota une des ombres. - Non, aucune chance ! Je connais bien Kereb. Il ne se risquerait pas à résider dans un endroit si aisément identifiable. - Aisément identifiable ? T’es marrant, toi ! Tu crois que je l'ai trouvé en me promenant ? Que j’ai simplement passé les douze dernières semaines à chercher dans les pages jaunes l’adresse de Monsieur Kereb, escroc ? - Non, évidemment, excuse-moi Henri. Je me doute que tu as dû passer du temps et user de ton arsenal de talents et de connaissances pour dénicher cette adresse. Mais crois-moi : il faudrait bien plus de douze semaines pour trouver la résidence principale de notre oiseau. - Merci ! Bon, alors on fait quoi, là, déguisés comme ça ? - Sans vouloir t'offenser, il n'y a que toi à être déguisé, Henri… - Ok, je me tire. - Désolé... Ce qu'on fait ? Si Kereb n'habite certainement pas là, je suis sûr qu’il entrepose ici une partie de ses « découvertes », puisque c’est ainsi qu’il appelle le fruit de ses exactions. On va les récupérer et les rétrocéder aux musées d’où elles proviennent. Viens ! Précautionneusement, les deux ombres sautèrent sur la terrasse en marbre qui entourait la maison et examinèrent les différentes ouvertures. La porte principale fut vite abandonnée : blindée, équipée d’une triple serrure à quatre points, elle ne pouvait être forcée durant le peu de temps dont disposaient Kori et Henri. Ils écartèrent également les fenêtres, équipées, elles de barreaux, et les portes-fenêtres, protégées de volets blindés. Il ne restait plus que la porte de derrière… Kori s’en approcha, l’examina, et s’apprêta à tester la poignée, quand la voix de Henri l’interrompit. - Oh ! Là ! Tu tiens vraiment à y rester ? - Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Tu as vu quelque chose ? » s’étonne Kori, en retirant précipitamment sa main. - T'es peut-être un chasseur de trésor de première, mais pour la cambriole, pardon ! T'es loin d'être un futé ! Regarde... Henri désigna le seuil de la porte à Kori : au coin gauche du mur de l’encadrement de la porte, un éclat de plâtre laissait à peine apparaître un fil électrique qui n’augurait rien de bon ! - Bien vu... - Au choix on a un système d’alarme, un câble déclenchant la mise à feu d’un stock de plastic, un fil électrifiant la porte pour repousser les petits curieux comme toi… Je ne sais pas, mais il ne vaut mieux pas passer par là tout de suite… Suis-moi ! Henri dégagea le fil, qui courait le long du bas du mur, sous une couche de ciment, jusqu’à un énorme vase. - J’aurais dû m’en douter. Kereb est un escroc de la pire engeance, certes, mais il faut reconnaître qu'il a du goût. Ce vase n’a rien à faire ici ! - Regarde... chuchota Henri, qui venait de mettre à jour, sous quelques centimètres de terre, un boîtier d’où sortait l’autre extrémité du fil relié à la porte. - Je pense qu’on peut l’ouvrir, ajouta-t-il après l’avoir examiné. Qu’est-ce que c’est que ce truc ? Jamais vu un tel imbroglio de câbles !!! Comment on va désamorcer ce truc ? - Attends, laisse-moi faire ! Je connais l’énergumène… Eclaire un peu ! - Ah ! Regarde : ici, un clavier... Il doit y avoir un mot ou un code pour débrancher ça. Voyons… Mmmmmhhh… Oui, ça paraît ok. Un peu simple, pour du Kereb, mais je crois que son ego l’incitait à penser qu’on ne trouverait jamais cette maison. Il a dû croire qu’il suffisait de décourager un quelconque cambrioleur attiré par une maison souvent fermée. - T’as trouvé le code ? C’est quoi ? - C’est enfantin, non, Henri ? Je le saisis… Voilaaaaa…. Retournons à la porte. - Mais c’était quoi le code, enfin ? Vous devez vous connecter pour répondre.
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