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Lettres d'Avignon
(Auteurs : Rico et Véronica)
Chère Véronica,
Cette année-là, Rico a eu la chance de passer son été au Festival d'Avignon et c'est à cette occasion qu'il a échangé avec Véro des lettres consacrées à leur passion commune, le théâtre. Cette correspondance inédite, complétée par quelques missives d'autres énigmystériens, constitue le premier mini-tournoi épistolaire au monde - si, si. Nous l'offrons à vos yeux éblouis, mais aussi à vos neurones éblouissants car chacune de ces lettres recèle une énigme.
ayé, je suis arrivé en Avignon ! C'est trop bien, ce festival de théâtre ! Bon, ça a commencé classique, avec une représentation du Bourgeois Gentilhomme, mais bien quand même... Bon, après, faut s'accrocher, parce qu'il y a des phrases pas faciles... "Si le maître vous revient, le valet ne me revient pas moins, et je souhaiterais que notre mariage se pût faire à l’ombre du leur.". Joli mais alambiqué... Pis des calculs... "Quatre mille trois cent septante-neuf livres douze sols huit deniers "... Déjà que j'ai eu du mal à passer à l'euro, revenir à l'écu, je te raconte pas... Surtout que je croyais qu'on pouvait pas additionner des pommes et des oranges ! Ben des sols et des deniers en septante... Si ! N'empêche qu'il y a des trucs, ça fait bizarre... "Ayez soin tous deux de marcher immédiatement sur mes pas, afin qu’on voie bien que vous êtes à moi.", genre les gens, ça lui appartient comme des objets... On pourrait pu écrire ça, aujourd'hui... Après, il y a des moments, j'ai lâché, j'avoue."Ils n’ont rien que les grands seigneurs à me reprocher ". Le temps que je comprenne la phrase, on était dix minutes après... Mais bon, j'ai bien rigolé. C'était rigolo. Tiens, par exemple, quand Jourdain et Dorante se font des politesses avant que le premier rappelle ce que le second lui doit, c'était trop marrant. Ils faisaient des courbettes chacun pour aller plus bas... A "Je ne me couvrirai point, si vous ne vous couvrez.", ils étaient par terre, je me suis bien marré... Pareil, un peu plus loin avec "Tant de larmes que j’ai versées à ses genoux !", je sais plus quoi, où chacun y va... Y'avait un effet miroir dans le jeu, les mouvements, c'était bien drôle... N'empêche, ça a de la classe. Maintenant, je dirai plus des trucs comme "J'donn'rai n'importe quoi pour avoir ça...". Je fais comme eux ! "Je voudrais qu’il m’eût coûté deux doigts de la main, et être né comte ou marquis.". C'est carrément classe... Bref, c'était cool et ça serait sympa que tu sois là pour qu'on voit les pièces ensemble, parce qu'écrire, c'est vachement long... Sinon, tu pourras peut-être m'aider, ça m'a fait penser à... Tu sais, le type, là... Je trouve plus le prénom... Ni le nom, d'ailleurs... Tu vois qui je veux dire ? Bon, j'y retourne, ça n'arrête pas. Bizzz Rico Vous devez vous connecter pour répondre.
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