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N° 70 - La couleuvre de la pampa [DECL] par Michel GAYDIER

Dans la pampa, il n’y a pas que des escargots et des tortues, il y a aussi des couleuvres. La couleuvre de la pampa, tout comme sa voisine tortue, est un redoutable prédateur pour l’escargot de la pampa, et sa technique de chasse est très comparable. La couleuvre reste immobile, attendant que sa proie pénètre dans son rayon de chasse qui est de un demi mètre. Au-delà de cette distance, la couleuvre ne détecte rien. Mais à partir et en deçà, la couleuvre calcule immédiatement la trajectoire qui va lui permettre de capturer sa proie avec le minimum d’effort. Car la couleuvre de la pampa est, qui l’eut cru, fainéante comme une couleuvre, et toute son évolution s’est inscrite dans la recherche systématique et délibérée du moindre effort.
La couleuvre va alors attendre le moment optimum résultant de son calcul, puis se lancer dans une poursuite effrénée finissant toujours par une capture programmée et inévitable du malheureux escargot.
Toutefois, à force de privilégier le moindre effort, la couleuvre a développé une vitesse de pointe assez décevante. Ainsi, dans les cas extrèmes, la poursuite peut prendre jusqu’à une heure.

Et combien, au minimum ? Répondre sous la forme mmsscc (minutes secondes et centièmes).

Voir tournoi, énigme 1, pour les caractéristiques du déplacement de l’escargot.