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N° 1485 - Peine perdue [MOIS-Théâtre] par Hella

C’est le weekend. Laurence veut convaincre son meilleur ami d’aller voir ce film des années 1990, adapté d’une célèbre pièce de théâtre, qu’elle trouve si romantique et joyeux à la fois ! Mais il n’est pas convaincu :
- le scénario a l’air complètement idiot Laurence, des fausses accusations, des conspirations, et pour finir des mariages.
- comment tu peux dire ça Olivier, un scénario idiot, franchement, tu sais qui est le scénariste originel quand même ???
- et puis le réalisateur, déjà qu’il n’arrête pas de jouer sans ses propres films, il ne peut pas se trouver des rôles autrement ?
- non mais le niveau de mauvaise foi que tu as c’est incroyable, regarde l’avalanche de récompenses qu’il a reçues aussi bien comme réalisateur qu’acteur. Bon enfin bref, décide-toi, tu viens ou tu viens pas ?
- et puis quand même une bonne partie de ses scénarios sont pompés du même auteur, ça dénote un sérieux manque d’imagination. D’ailleurs quand tu regardes l'initiale des adaptations qu’il en a faites, en partant de la plus récente jusqu’à celle que tu veux me faire voir, puis que tu ajoutes l'initiale du personnage le plus déplaisant qu’il ait joué dans la série, et qu'enfin tu transformes le numéro de sa toute première adaptation, tu trouves le sentiment que m’inspirent les films de ce type. C’est pas un hasard à mon avis.
- pff non mais n’importe quoi, c’est complètement approximatif ton truc. D'abord, pour arriver au mot auquel tu penses, il faut enlever l'adaptation la plus récente, celle de 2006, et inclure un film dans lequel il ne fait que jouer et n'est pas réalisateur. Enfin, c’est peine perdue, je vais y aller seule.
Mais quel est ce sentiment déplaisant qu’inspire le réalisateur à Olivier ?