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N° 1480 - La Belle Hélène 2 MOIS-Théâtre par Véronica

Une fois les rois grecs accueillis à Sparte, ils s'affrontent chez Offenbach dans des jeux qui ne ressemblent en rien à ceux des véritables héros de la guerre de Troie. Ainsi, point de tir à l'arc, de courses ou de lutte, ils commencent par une charade, que leur livre leur hôte, Ménélas :

Mon premier se donne au malade.
Mon deuxième c'est vous ou moi.
Le troisième de ma charade convient aux gens de qui l'emploi est d'aller, quand la nuit arrive, partout amasser les haillons, les chiffons.
Mon quatrième est une rive où manque l'air absolument.
Mon tout par les chemins s'en va comme le vent.

Je pense que vous buterez sur le premier, car il s'agit d'un mot complètement tombé en désuétude avec cette signification !

Voilà pourquoi le texte est souvent modifié dans les productions contemporaines. Par exemple, celle de 2021 au théâtre du Châtelet propose deux changements :

Mon premier est le lac chez les voisins d'Albion.
Mon troisième est : quand cuit le poisson empêche l'odeur du graillon.

Mais pour lutter contre l'obsolescence de la charade, il y a une autre façon de faire : changer aussi le tout. Par exemple, on peut faire ça :

Mon premier se donne au malade.
Mon deuxième c'est vous ou moi.
Avec le troisième de ma charade, qui convient aux gens de qui l'emploi est d'aller, quand la nuit arrive, partout amasser les haillons, les chiffons, pour chasser les mouches.
Et mon quatrième, qui est sur la rive du Jungbach.
Mon tout est la définition de ce que l'on cherche et qui est moins anachronique que la solution de la charade d'origine.

Donnez-moi donc, séparés par un tiret, la solution de la charade initiale et le mot qui correspond à la définition de la charade au tout modifié.