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N° 1482 - La Belle Hélène 4 [MOIS-Théâtre] par Véronica

Après que Pâris a remporté les épreuves de charade et de calembour, il lui reste à gagner aux bouts-rimés. Là, c'est le jeu lui-même qui est tombé en désuétude ! Le principe en est très simple : à partir de quatre rimes données, chacun doit produire quatre vers et l'assemblée désigne le meilleur quatrain.

Dans la Belle Hélène, les rimes sont : chaîne - poids - peine - trois.

Achille se fait rabrouer car il propose de la prose :
Attachez-moi avec une grosse chaîne, mettez-moi sur le dos une quantité considérable de poids, et, malgré ça, vous me verrez m'en aller sans peine jusqu'à Troie.

Le deuxième Ajax est écarté car ses vers sont abscons :
Toute chaîne
A deux poids,
Toute peine
En a trois.

Pâris l'emporte donc à nouveau, avec des vers franchement pas terribles, mais qui adressent une avance implicite à Hélène - il ne faut quand même pas oublier qu'elle est au centre de l'intrigue ! Les voici :
Quand on est deux, l'hymen est une chaîne
Dont il est malaisé de supporter le poids ;
Mais on la sent peser à peine,
Quand on est trois.

A vous de vous lancer ! Voici vos rimes : partiras-moi-sourire-souvenirs. Donnez-moi seulement l'initiale des quatre vers, qui forment d'ailleurs un mot en anglais. (Par exemple, pour les vers d'Ajax, cela ferait TATE.)