Message

Message

Titre

Titre
N° 876 - Etre réalisatrice [ACT_F] par Berek

Etre réalisatrice est un dur métier dans lequel il faut toujours être par monts et par vaux, attentif au moindre détail, pour tout réussir, pour que le film soit au final tel qu’on le souhaite. Et ça commence par aller convaincre le chef de l’entreprise de films, afin d’avoir un cadre juridique et, surtout, des moyens financiers.

Mais ce n’est qu’un premier pas, il s’agit aussi, par exemple de s’assurer, que les dialogues sont bien audibles, y compris pour les moindres chuchotis et d’éviter tous les bruits parasites qu’on peut entendre dans un studio ou, pire, dans un décor naturel.

Pour ça, il faut veiller à ce que les micros soient placés aux bons endroits, de manière à ce qu’ils ne soient pas visibles à l’écran, mais qu’ils puissent faire leur office.

Tiens, il faut aussi se soucier de l’harmonie globale des décors d’intérieur. Pas question de laisser traîner un stylo Bic dans un film se passant au 18ème siècle, ce serait faire honte à la profession ! Il faut une vraie harmonie dans une scène.

Et puis, ce n’est pas tout : préparer l’organisation logistique du tournage, c’est un sacré boulot, aussi, il faut bien que tout le monde mange et soit logé sur place. Et puis on ne peut pas tourner partout, il faut demander des autorisations, cela prend du temps.

D’ailleurs, il faut vérifier que les images qui paraîtront dans la presse pour mettre en avant le tournage soient de bonne facture, on ne peut pas laisser passer n’importe quoi !

D’une manière générale, il faut être sacrément calé en traitement d’images, je peux vous l’assurer : il faut varier les contrastes, les saturations, les teintes, de manière à avoir une belle image nette et des couleurs cohérentes du début à la fin du film.

C’est bien simple, il faut tout savoir, tout maîtriser. C’est vraiment le métier le plus complet au monde !

Evidemment, il faut aussi être à l’affût du moindre détail, il est impensable de se demander où trouver un Colt West Fargo ou une Remington Typewriter au dernier moment !

Il faut trouver comment reproduire le « plouf » exact que l’on recherche. Jacques Tati a brisé des dizaines de verres pour obtenir le son qu’il recherchait.

Enfin, il faut gérer les prises de vue. Faire un beau travelling, c’est pas donné à tout le monde. Brown nous aide pour ça, mais allez prendre des images en continu en reculant, vous !